Driessens Antonius et Sandrine – Matières en perspective

1 au 31 juillet

Galerie La Citerne

Antonius Driessens est né à Wessem en 1972 aux Pays-Bas. Il fait ses études à la prestigieuse Design Academy d’Eindhoven et à l’Ecole des Beaux-Arts d’Utrecht. Il a plusieurs cordes à son arc. Designer de métier, la création a toujours fait partie de sa vie professionnelle et personnelle.

C’est en 2011 qu’il décide de sortir du monde éphémère de la création numérique pour revenir à la création matérielle. Il sélectionne des bois souvent anciens. Soucieux de l’environnement il utilise du bois déjà marqué par le temps et les éléments naturels.

En 2016, Antonius Driessens s’installe dans le Piemont Cévenol avec son épouse française rencontrée trente ans plus tôt. Il apprend que la ville de Nîmes est le berceau du Denim ce qui lui donne l’idée d’élargir sa palette à ce textile du terroir.

Antonius Driessens qui a reçu plusieurs prix est représenté par une galerie à Amsterdam et à Louvain qui l’exposent dans les salons internationaux d’art contemporain. En 2019, la Maison France 5 lui offre une visibilité
dans son émission.

Depuis  2020, son épouse rejoint l’aventure artistique avec ses créations, et plus précisément ses concrétions, qui résonnent avec notre notion d’angle de vue, notre interprétation de ce que nous voyons. Artiste-auteur autodidacte Sandrine Driessens présente aux Baux son ouvrage sur la résilience. Depuis 2023, elle est membre de la Fondation Taylor.

Les planches de bois utilisées nous représentent en tant qu’être humain dans la mesure où chacun a un passé, une histoire, des défauts et des qualités, voire des blessures ou des cicatrices. Cela nous rend unique et digne d’intérêt. Tout comme avec le bois le denim se présente sous différentes nuances, suite à l’usage et l’usure. C’est par ailleurs un matériau qui trouve ses origines en Occitanie.

Comme avec le bois ses nuances sont utilisées pour donner un sens de lumière dans les œuvres, ce dernier amplifie notre volonté d’y voir des volumes architecturaux ou des objets.

Au-delà de ce phénomène visuel statique il y a un élément très dynamique et qui demande une autre état d’esprit du spectateur : le changement de point de vue. Quand nous changeons notre point de vue c’est pour voir les choses autrement, dans un contexte politique, philosophique, social etc.

« Dans mon cas c’est réellement à prendre au premier degré, « voir les choses autrement », les voir sous un autre angle. C’est cet angle de vue, ce déplacement devant l’œuvre, qui crée un nouveau dessin devant nos yeux. C’est pourquoi mes œuvres se mettent au mur comme des tableaux, mais peuvent être regardées comme des sculptures. Certaines œuvres sont multiples, c’est à dire qu’elles sont en plusieurs parties mises au mur, mais toujours liées par la perspective. Le support, c’est à dire le mur, devient ainsi encore plus important et joue le rôle du cadre, ou plutôt d’espace libre. »

Pour chacune des œuvres de Sandrine Driessens alias Pataboucan, il existe un lien avec la psychologie et notre perception de signaux visuels, intellectuels et/ou corporels.

Tarifs

Entrée libre

Informations pratiques

Place Saint-Vincent
13520 Les Baux-(de-Provence

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Office de tourisme

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13520 Les Baux-de-Provence
Tél. +33 (0)4 90 54 34 39
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Horaires d’ouverture
Lundi au vendredi : 9h à 18h
Weekends et jours fériés : 10h à 17h30
Fermeture : 25 décembre et 1 janvier

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